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L’envers du décor

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Regard sur la Bretagne

Si mon amour pour les belles histoires m’amène souvent à laisser glisser les mots sous ma plume, mon goût pour le beau me donne envie de lier les images aux mots et de laisser mon œil s’exprimer.

A travers ces clichés qui reflètent le regard que je porte à ma région de cœur – La Bretagne – je vous laisse apprécier la façon avec laquelle j’aime appréhender l’identité : avec finesse, élégance & poésie en mettant en valeur ces petits détails qui semblent insignifiants pour beaucoup mais qui, à mes yeux, font toute la différence.

Bon voyage

Aurélie

Port de la Houle - Cancale
Pêle mêle photo St Malo
Port St Malo - Vue sur Dinard
Poésie à Cancale
Pêle mêle photo Cancale

PS : Je décline toute responsabilité en cas de subite envie de partir conquérir le « Phare Ouest » 😉 (rires)

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La touche personnelle : ce petit truc en plus qui fait toute la différence!

La touche personnelle : ce petit truc en plus qui fait toute la différence!

Dans le précédent article « En quoi croyez-vous ? », je questionnais le bien fondé des recettes toutes faites que l’on voit fleurir un peu partout sur internet. Qu’elles vous révèlent LE secret ou vous dévoilent les X étapes pour trouver amour, gloire ou beauté… elles ont toutes en commun de vous promettre monts et merveilles. La condition sine qua non ? Suivre à la lettre ce qu’elles vous préconisent ! Mais est-ce vraiment pertinent sachant que nous sommes tous différents ?

C’est ce que je vous propose d’explorer à présent 🙂

Mon expérience dans l’agro-alimentaire

En agro-alimentaire, la norme est à la standardisation. Entendez par là que peu importe la saison et l’endroit (Paris, Marseille ou sur l’île de Batz…) où vous dégustez le produit, vous devez avoir EXACTEMENT le même. Vous l’aurez donc compris, ici, il n’est question ni d’originalité, ni de typicité mais bel et bien d’uniformité et de régularité.

Dit comme ça, ça peut paraître fou et pourtant…

Quel est l’intérêt de procéder ainsi ? En proposant un produit standard parfaitement identique tout au long de l’année et quelque soit l’endroit où vous vous trouvez, vous « maîtrisez » la situation et avez assez peu de chance de décevoir le client puisqu’en achetant votre produit, il sait à quoi s’attendre.

Le revers de la médaille ? Si le risque d’avoir une mauvaise surprise est effectivement peu élevé, celui d’en avoir une bonne l’est tout autant. Exit l’effet « wahou » ici.

Plusieurs questions se posent alors : En tant que client, seriez-vous prêt à payer plus cher un produit standardisé ? Et/ ou à faire des kilomètres en plus pour acheter CE produit ?

La réponse est majoritairement NON ! Et on peut légitimement se demander comment espérer se différencier en proposant des produits et/ou services dénués de toute personnalité ?

De la conformité à la singularité

Pourquoi est-ce que je vous parle de tout cela ? Parce qu’on peut faire le parallèle avec notre vie professionnelle.

Parfois, à tellement vouloir bien faire, on s’attache à suivre les conseils d’expert et à appliquer à la lettre ce qu’on nous dit. On fait alors les choses si parfaitement  que cela en devient lisse, fade et sans saveur.

Et c’est comme ça que le CV d’un employé ou que les supports de communication d’un entrepreneur pourtant parfaitement exécutés peuvent se retrouver noyés dans la masse. Si « techniquement » parlant, ils sont irréprochables, rien ne leur permet néanmoins de se distinguer et d’avoir ce petit truc en plus qui va faire toute la différence!

En mettant en avant ce que je fais, que je sois employé ou entrepreneur, je suis un parmi X : un producteur de vin parmi X, un praticien en hypnose parmi X… Le risque de se sentir noyé dans la masse est alors grand et la notion de comparaison très présente. En marketing, on appelle ça « l’océan rouge », une expression qui fait référence à un marché très concurrentiel.

Une question se pose alors : Comment faire autrement pour naviguer dans les eaux plus tranquilles de « l’océan bleu » ? Allons faire un tour dans les cuisines pour le découvrir !

Mettre son grain de sel

Savez-vous ce qui distingue un très bon plat d’un plat exceptionnel ? Un bon vin d’un grand vin ? Pour y répondre, je vous laisse quelques instants pour plonger dans vos souvenirs et vous remémorer un moment de dégustation unique, gravé dans votre mémoire. Qu’avait-il de particulier ? Qu’est ce qui l’a rendu unique, singulier, différent des autres ?

Si la réponse est propre à chacun, on trouve néanmoins un point commun qui relie chacune des réponses : celui de vous avoir touché !

Les plus grands plats comme les plus grands vins sont ceux qui sont faits avec amour et racontent une belle histoire : celle du cœur de leur auteur !

En exprimant qui ils sont et ce en quoi ils croient profondément, les saveurs du cuisinier et les arômes du vin nous offrent bien plus qu’un « simple » produit « prêt à consommer » ; ils révèlent ce qu’ils ont de plus beau et suscitent en nous des émotions qui métamorphosent plats et repas  « ordinaires » en une expérience « extra-ordinaire ».

Vous l’aurez compris, si à mes yeux la technique est effectivement importante, elle n’en reste pas moins un préambule et non une fin en soi. Mon propos n’est donc pas de la dénigrer mais de la mettre à sa juste place : au service de ses valeurs, de ses émotions et de son histoire personnelle comme le dit si justement Hélène Darroze.

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En quoi croyez-vous?

« Il n’y a pas d’âme quand on copie, c’est juste froid et impersonnel! »

Ces mots, ce sont ceux de Jean-Yves lorsque j’évoque avec lui ceux, qui, attirés par les beaux résultats chiffrés sont tentés de l’imiter.

Si en apparence, l’équation peut paraître simple (dans le cas de la soirée foire aux vins de JY : 1 chapiteau + X bouteilles + X clients = Carton plein), suffit-il de copier ce qui fait son succès pour assurer sa propre réussite ? Et, plus généralement, suivre et appliquer LA méthode qui promet « amour, gloire et beauté » permet-il vraiment d’atteindre les résultats escomptés ?

Inspirée par sa façon novatrice d’aborder ce sujet, c’est à travers le regard éclairé de Simon Sinek que je vous fais voyager dans les passionnantes coulisses du succès !

Le succès : une recette toute faite?

Bien souvent, nous attribuons un échec à un manque de moyens, qu’ils soient financiers, humains ou encore conjoncturels. Dès lors, il est tentant de vouloir réunir argent, personnes qualifiées et marché en « bonne santé » pour mettre toutes les chances de son côté. Pour autant, cela suffit-il à garantir le succès ?

Eléments de réponse avec Samuel Pierpont Langley et les frères Wright.

Au tout début du vingtième siècle, la course au vol habité motorisé ressemble à la course à l’internet d’aujourd’hui. Tout le monde essaie. Samuel Pierpont Langley le premier. Celui-ci semble d’ailleurs tout avoir pour lui : il reçoit 50 000 dollars par le département de la guerre et l’état du marché est fantastique. L’argent n’est donc pas un problème. Il a une chaire à Harvard et travaille à l’observatoire d’astrophysique Smithsonian. Toutes les connaissances sont à sa portée. De plus, il connait tous les grands esprits de l’époque et engage à ses côtés les personnes les plus intelligentes que l’argent peut lui trouver. Enfin, cerise sur le gâteau, tout le monde le suit. Alors pourquoi ne jamais avoir entendu parler de lui ?

Parce que ses tentatives de vol piloté demeurent infructueuses ! L’exploit, lui, vient de là où personne ne l’attend. Alors qu’ils n’ont pas plus d’argent que de diplôme, ce sont les frères Wright qui créent la surprise et prennent leur envol le 17 décembre 1903. Une question se pose alors : quel est cet élément capable de défier à ce point toute logique rationnelle ?

Il s’agit d’une croyance : celle de pouvoir changer le Monde en découvrant une machine volante ! Et ça, ça fait toute la différence car ce qu’ils font sert uniquement à traduire leur conviction !

Les gens n’achètent pas ce que vous faites, ils achètent POURQUOI vous le faites !

Affirmer sa singularité

« Qu’on me donne l’envie, l’envie d’avoir envie » Johnny Hallyday

L’exemple des frères Wright et de Samuel Pierpont Langley montre à quel point la différence entre l’échec et la réussite ne réside pas tant dans les moyens que dans la réponse à cette question : « POURQUOI faites-vous ce que vous faites ? », sous-tendant, quelles sont vos aspirations profondes ? Qu’est ce qui vous motive, anime et vous donne envie de vous lever le matin ? Que cela vient-il nourrir d’important chez vous ? Le gain d’argent étant une résultante et non une fin, ou plutôt devrais-je dire « une faim » en soi 😉

Que cela soit dans la vie ou dans le « business », les gens vous suivent quand vous les inspirez et leur donnez envie ! Et pour cela, plus que des diplômes, des tableaux Excel à 52 colonnes ou une place convoitée, il s’agit de laisser parler son cœur et d’exprimer SA vérité !

A l’image des frères Wright qui croient pouvoir changer le Monde avec une machine volante, de Jean-Yves qui a choisi de voir au-delà des étiquettes pour offrir bien plus qu’une simple bouteille de vin à ses clients, tous ceux qui marquent notre mémoire d’une empreinte indélébile nous font vivre une expérience unique qu’on ne retrouve nulle part ailleurs.

Ce que les gens achètent, ce n’est pas ce que vous faites, mais pourquoi vous le faites. Et ce que vous faites traduit simplement ce en quoi vous croyez !

Laisser parler son cœur pour inspirer

 « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas » Pascal

Vous l’aurez compris, ce que vous faites, d’autres peuvent effectivement le faire. En revanche, la façon dont vous faites ce que vous faites, elle, est unique et inimitable! Et c’est précisément elle qui fait toute la différence car au-delà d’un « simple » bien ou service, ce que les gens achètent avant tout c’est un bout de votre histoire, de votre passion, de vos idéaux, des valeurs que vous partagez avec eux…

Qui mieux que Martin Luther King illustre ces propos ?

En partant faire le tour des Etats-Unis, il choisit non pas d’expliquer ce qui doit changer aux gens qu’il rencontre, mais bel et bien, ce en quoi il croit ! Il leur dit « j’ai un rêve » et non « j’ai un plan » 😉 Et c’est ainsi que les personnes qui partagent sa croyance la font sienne et la transmettent à leur tour à ceux qu’ils croisent.

Résultat : 250 000 personnes présentes le bon jour, à la bonne heure, pour l’entendre parler.

Ce que les gens achètent, ce n’est pas ce que vous faites, mais pourquoi vous le faites. Et si vous parlez de vos convictions, vous attirerez ceux qui croient en ce que vous croyez.